L'artiste Jacques Tardi, célèbre pour ses oeuvres comme Adèle Blanc-Sec, Le Cri du peuple, et dernièrement Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag II B, vient de refuser la Légion d'Honneur, dont la promotion a été annoncée hier. Sa déclaration à l'AFP:
"J'ai appris avec stupéfaction par les médias, au soir du 1er janvier 2013,
que l'on venait de m'attribuer d'autorité
et sans m'en avoir informé au préalable, la Légion d'Honneur!
que l'on venait de m'attribuer d'autorité
et sans m'en avoir informé au préalable, la Légion d'Honneur!
Etant farouchement attaché à ma liberté de penser et de création, je ne veux rien recevoir, ni du pouvoir actuel, ni d'aucun autre pouvoir politique quel qu'il soit. C'est donc avec la plus grande fermeté que je refuse cette médaille.
Je n'ai cessé de brocarder les institutions. Le jour où l'on reconnaîtra les prisonniers de guerre, les fusillés pour l'exemple, ce sera peut-être autre chose.
Je ne suis pas intéressé, je ne demande rien et je n'ai jamais rien demandé. On n'est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu'on estime pas."
Chapeau !
RépondreSupprimer(sauf la dernière phrase qui peut prendre un autre sens, celle d'une autre liberté...)
Je veux l'épouser celui-là, quelles couilles. J'adore. Oh! Que j'adore. C'est ce que j'appelle de la belle nouvelle de début d'année. Une belle et heureuse année à toi et à Toorsh. Longue vie à vos blogues. xx
RépondreSupprimerBonne année à toi aussi la rouge venue du froid.
SupprimerTrès belle année à toi aussi La Rouge, qu'elle soit créative et inspirée. Longue vie à ton atelier et tes chambres de réflexion!
SupprimerIl a raison sur toute la ligne, et je ne pense pas que la dernière phrase soit particulièrement lourde au sens politique. C'est un acte politique mais pas politisé... ou l'inverse.
RépondreSupprimerMerci à vous trois pour vos commentaires, il est clair que dans ce monde qui se tire la couverture pour être sur le devant de la scène, on aime d'autant plus ceux qui refusent d'être utilisés comme figures de proue d'un pays par les politicards. j'y vois là le cri d'un apolitique, et ça ne m'empêchera nullement d'aimer son art!
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