J'ai un aveu à vous faire, j'ai un nouvel amour dans ma vie. Il s'appelle Guillem March, il est espagnol et il dessine Catwoman comme un dieu. Le personnage prend vie grâce à lui, et je meurs d'impatience de lire le deuxième tome de ses aventures. Le scénario est signé Judd Winick; honte à moi (oui, vraiment), je ne connaissais pas ces messieurs, mais maintenant il est clair que je vais les surveiller de près.
J'ai un autre aveu à vous faire, je vais très certainement être ruinée sous peu, car si DC puis Urban Comics continuent à publier des comics de si haute qualité (Catwoman, Batwoman, Batman, mais aussi bientôt Swamp Thing), je devrais décider entre manger ou acheter toutes ces merveilles. Et comme en Amérique on fait la part belle aux "News 52", je ne risque pas de laisser refroidir ma carte de crédit.
Revenons-en à Catwoman, alias Selina Kyle, la superbe héroïne féline, totalement déterminée et caractérisée par un passé trouble et difficile. En cette ère d'univers de Gotham City à la Christopher Nolan, sombre et cruel, nous avons encore à l'esprit une Catwoman qui se bat pour survivre et qui vit du fruit de ses cambriolages. C'est exactement le cas dans ce comics. Dès le début de l'histoire, le lecteur assiste à la fuite de l'héroïne qui quitte précipitamment son appartement, assailli par des inconnus qui en veulent à sa peau.
La jeune femme a l'habitude de ce genre d'imprévu, pourtant rien ne se passe comme elle l'espérait, car les intrus font exploser son appartement. Réfugiée chez sa receleuse et amie Lola, elle lui demande de l'aide pour se reloger et préparer un nouveau coup qui la remettrait en selle.
Mais la chance de Selina Kyle a semble-t-il tourné, car malgré quelques réussites, rien ne se passe comme prévu, et son destin se noircit à chaque instant. Ses nuits sont rythmées par les visites de Batman, son amant occasionnel dont elle ignore la véritable identité et qui tente constamment de l'aider; ses cambriolages et autres coups de génie, et les courses-poursuites avec ses différents ennemis...
Car victime de son image de chat noir, Selina porte malheur à qui croise son chemin... Son entourage n'est pas à l'abri des représailles et Catwoman se voit traquée par bien plus fort qu'elle. Mais l'héroïne est pleine de ressources... Les combats sont violents, sanglants; Catwoman souffre physiquement et moralement. Aucun temps mort, aucun répit. Nous sommes loin de son personnage lisse et pratiquement à la botte de Batman que l'on pouvait voir ces dernières années.
Je n'ai jamais autant aimé ce personnage que dans ce comics. Un régal pour les yeux, un énorme plaisir à lire. D'habitude, je lis assez vite une BD; là j'ai savouré le scénario, pris tout mon temps pour détailler chaque case. Les couleurs sont fantastiques. Je faisais même des pauses pour mieux vivre l'aventure dès que l'histoire devenait difficile, pour en vivre chaque seconde. Comment être objective pour chroniquer cet album? Cela m'est impossible.
Bonus ivre: en fin de volume, quelques pages de recherches pour les personnages, les couvertures, ainsi que les étapes de réalisation.
Ca fait un moment qu'il traînait dans l'étagère celui-ci. Dans quel étagère?
RépondreSupprimerTant d'autre comics à lire, et a chroniquer des dizaines en attente. Même des comics FR!!!
Depuis juin...! Il y a des bd qui attendent depuis plus longtemps sur les étagères, et d'autres dont je parle dès la sortie-achat-lecture! Je ne peux dire pourquoi...
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